(EN) L'annonce d'un diagnostic de cancer de la prostate a sans aucun doute des effets dévastateurs pour les patients et leur famille. Étant donné qu'il s'agit du cancer le plus répandu chez les hommes canadiens, près de 24 000 hommes ont reçu ce diagnostic accablant en 2014.
Aux stades précoces de la maladie, il est possible de guérir le cancer de la prostate. Mais pour 10 à 20 % des patients qui présentent une maladie au stade le plus avancé, en plus de 33 % des patients qui présentent une maladie à un stade précoce et qui finissent par développer un cancer métastatique, le fait de recentrer leur énergie et de travailler avec une équipe de médecins dévoués pour aider à prolonger leur vie et à améliorer leur qualité de vie devient la plus grande priorité.
« Le cancer de la prostate métastatique résistant à la castration est la forme avancée du cancer de la prostate qui menace le pronostic vital », souligne le Dr Kim N. Chi, un oncologue médical et chercheur dans le domaine du cancer de la prostate à la BC Cancer Agency. « Cette maladie touche les hommes à la fois sur le plan physique, psychologique et social; c'est pourquoi nous devons nous doter du plus grand nombre d'outils et de traitements efficaces possibles pour les aider à obtenir les meilleurs résultats possible. »
Il convient de réassurer les patients et leur famille tout en sachant que la recherche de nouvelles options pharmacologiques est en cours. Prenons comme exemple Xtandi (enzalutamide), un inhibiteur des récepteurs des androgènes. Les androgènes constituent un groupe d'hormones qui incluent la testostérone. Lorsque l'androgène se lie aux récepteurs des androgènes, cela peut entraîner une croissance des cellules tumorales. Les inhibiteurs des récepteurs des androgènes perturbent la liaison entre les androgènes et les récepteurs des androgènes. Cela peut ralentir la croissance des cellules cancéreuses.
Bien que l'emploi de Xtandi ait été approuvé au Canada depuis mai 2013, Santé Canada vient d'étendre son utilisation au traitement des patients souffrant d'un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration aux stades précoces de la maladie, avant même le besoin de recourir à une chimiothérapie.
« Aux stades précoces de la maladie, les patients peuvent guérir du cancer de la prostate », souligne le Dr Chi. « Néanmoins pour les patients qui présentent une forme avancée de la maladie, l'obtention de résultats thérapeutiques optimaux demeure un défi difficile à relever; d'où l'importance de disposer d'un plus grand nombre d'options de traitement possible. »
Dans la mesure où le traitement du CPRCm nécessite une approche pluridisciplinaire, il est important que les patients consultent leur équipe soignante pour déterminer une stratégie de traitement adéquate.
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lundi 15 juin 2015
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